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ToggleCe soir je dors à Pétra !
Après Israël, ma route continue en Jordanie avec le visite du site de Pétra, la cite nabatéenne et un arrêt minute à Amman.
Coté jordanien tu dois remplir le formulaire et te le faire tamponner, c’est gratuit pour les Français, et sortir. Rien de plus simple !
Ensuite plusieurs solutions s’offrent à toi pour te rendre à Pétra :
– Aller à Aqaba au bord de la mer rouge, prendre une chambre pour la nuit et attraper le bus le lendemain matin.
– Prendre un taxi directement pour Wadi Musa (la route de Moise) proche de la cite nabatéenne
– Ou faire un stop dans le Wadi Rum et dormir dans le désert.
J’opte pour la deuxième, toujours faute de temps.
Le patron de la guest My Home Petra, ancien chauffeur routier, me file une chambre triple pour la nuit et me briefe un peu sur le coin.
Mon ventre me rappelle à l’ordre, je n’ai rien mangé depuis une vingtaine d’heure, à part deux trois saloperies à l’aéroport.
Resto local dans la ville haute ou resto pour touristes dans la ville basse ? Je trouve le courage de grimper au village dans le noir pour gouter les spécialités locales. D’abord je fais le plein de pâtisseries pour la balade dans le désert demain.
Baklava pistaches et miel
Knafeh : pâte de kadaif d’ange, fromage frais, sirop d’eau de rose et pistaches,
Ma’moul genre de makrout
L’halawa la pâte de sésame super sucrée que l’on retrouve partout au moyen orient .
Ensuite je me pose dans un des restos jordanien devant un hummus bil lahme , agneau frit avec des oignons, des pignons de pin servis sur du houmous accompagné de galettes toutes chaudes.
La visite du site Nabatéens de Pétra
Impossible à décrire tellement c’est énorme. Après avoir franchis le siq, l’étroite gorge d’un km de long, Al-Khazneh apparait : le trésor. Entièrement taillé dans la roche, cette façade rose de 40 m de haut te saute au visage. Tombeau d’un roi nabatéen, elle témoigne du génie de ce peuple en matière de construction.
Ce joyau fait partie d’une cité construite au VIII av JC par les édomites et habitée par les nabatéens au VII siècle av JC dans la vallée de Pétra .
Elle nécessiterait au moins 5 jours de visite pour en venir à bout. Je n’en, ai que deux ! Je dois donc faire quelques coupes dans le parcourt.
Tout droit sur le Deir, le monastère.
Il me faut gravir les 822 marches pour atteindre ce bâtiment. Probablement le plus grand du site de Pétra, il fut utilisé à une époque comme monastère par les chrétiens, d’où son nom.
Après huit heures d’exploration je rentre à l’hôtel mort de fatigue.
Ce soir donc je teste le Mansaf, le plat national jordanien, accompagné de quelques mezze, dans un resto dans la partie basse de Wadi Musa, pas le courage d’aller plus loin.
Finalement les deux se valent un est moins cher et l’autre mieux servi, dans les deux cas la cuisine est correcte.
Debout de bonne heure, je profite de mon pass de deux jours pour me refaire un tour dans les ruines nabatéennes.
Je trouve le moyen de me perdre en voulant couper à travers le désert. Rien de grave. Même ici au milieu d’un site aussi magnifique, certaines personnes jettent leurs papiers par terre. C’est en suivant les ordures que je retrouve ma route !
Il me reste encore quelques heures avant de partir pour la capitale.
D’un coup de 4×4, Issam (le gérant de la guesthouse), me dépose à l’entrée de Little Pétra, au nord de sa grande sœur, pour admirer les tombes millenaires et les escaliers taillés dans la roche.
A 17 h 00 j’embarque à bord du bus
15 H d’exploration étalées sur deux jours. Je tombe comme une masse.
J’ouvre un œil à l’approche de la ville et par la vitre je suis frappé par un bâtiment bleu. Ikea aux portes du désert !
Il fait déjà nuit quand j’arrive à l’hôtel Amman Pasha. Accueil super sympa mais les chambres un peu décrépites ont au moins deux cents ans. Pour preuve la poignée de la porte me pète dans la main, une première !
Je n’ai qu’une journée pour profiter des charmes de cette ville qui est une des plus vieilles du monde à être encore habitée.
J’enquille au pas de courses le théâtre romain, le temple d’hercule, le souk, un sandwich aux falafels, un atelier de shibrya ( couteau traditionnel), un poulet rôti dans un resto populaire bondé et pour finir chez Zajal devant un café turc à la cardamone.
J’ai la crève, maudit désert !