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TogglePourquoi se faire soigner en Asie pendant un voyage.
Parfois la machine s’enraille et on a besoin de faire un tour à l’hôpital pour se faire soigner . On hésite parfois à s’y rendre dans certains pays. Voici donc mes trois expériences en Asie du sud-est.
Dans mon cas, il s’agit du pied gauche qui montre des signes de faiblesse à ma sortie du territoire birman. Une chance la Thaïlande est beaucoup mieux équipée en matière de santé.
Je commence par une petite visite à l’hôpital Overbrooke de Chiang Rai.
Mon premier hôpital en Thaïlande
L’établissement présente bien, propre, moderne plutôt bien équipé. D’entrée de jeux je suis pris en charge par une infirmière pour les vérif. de routine, température, pression… Rapidement je passe devant un médecin, et son verdict est simple, sans examen approfondis : inflammation des tendons due à la marche à pied. Je repars soulager dans ma tête avec un tube de pommade !
Je reprends donc ma route vers le Laos voisin en boitant sans plus réfléchir.
Repos forcé au Laos
Voilà une semaine que j’ai levé le pied mais rien n’y fait. Je suis en pays connu et sitôt sortit de l’ambassade de France, (je suis là aussi pour refaire mon passeport) je m’en vais consulter le médecin du centre médical français de Vientiane. Son discours n’est pas tout à fait le même qu’en Thaïlande. Il pense à une fracture de fatigue et me prescrit une radio des arpions.
De retour à l’hôpital au Laos
Je reviens à l’hôpital Mahosot de Vientiane ou quinze ans plus tôt j’étais venu me faire recoudre les doigts (un massacre qui m’avait déjà valu une hospitalisation en Thaïlande). Je dois patienter à l’accueil le temps de trouver quelqu’un qui parle anglais afin d’expliquer mon problème.
Comme au comptoir d’un pub anglais, ici on paye d’abord !
Ma note réglée, un interne me pousse sur un fauteuil roulant en direction de mon premier médecin pour une nouvelle explication des dommages. Ensuite le service de radiologie de l’autre côté de la cour. Elle sert apparemment de salle de repos pour le personnel. Bonjour l’hygiène !
L’endroit est flippant à souhait avec des murs qui ont dus être repeint à la libération en 1975 par le Pathet lao. De même que son matériel qui lui doit dater de la guerre du Vietnam !
Des radios à Vientiane
Sur les clichés aucunes lésions ni fractures n’apparaissent. J’en suis pour une nouvelle semaine de repos. En plus de la pommade cette fois j’ai droit à une bande élastique et une boite de Solupred.
En parallèle le toubib me prépare une ordonnance pour un IRM. Il faut aller dans le pays voisin, mais je dois aussi attendre mon nouveau passeport. Ça serait trop simple autrement !
Au bout de deux semaines, l’ambassade me contacte, ok les papiers sont là. En même temps mon assurance me demande de me rendre au Bangkok Hospital d’Udon Thani pour une prise en charge.
L’hôpital d’Udon Thani en Thailande
Dans cet hôpital ce n’est pas le même niveau, c’est le luxe. Hôtesses d’accueil, infirmières et leurs nurse’s cap comme dans les films US, bureau dédié à l’international…
Lumineuse salle d’attente centrale, climatisée et remplie d’agréables fauteuils de cuir beige. Cette fois un vrai médecin orthopédique m’examine.
IRM en Thaïlande
Une heure dans le tunnel du MRI : oui c’est en anglais ici.
Rien de visible ! Injection de produit contrastant et retour dans le tunnel pour un nouveau passage, le tout complété par une radio.
Le problème apparait maintenant mais il nécessite un prélèvement pour une analyse approfondie. Cette fois je n’y coupe pas. Après l’accord d’Europe assistance, je suis hospitalisé à midi. Interdit de manger, l’intervention est prévue pour 20 h. C’est parti, la série de tests reprend, pression, température, prise de sang, urine…aiguille dans la main, perfusion.
Opération doigt de pied
• 19 h 30 une infirmière vient m’apporter la tenue de combat de l’hôpital.
• 19 h 45 un infirmier vient me chercher pour me descendre au bloc. Je fouette un peu en vérité !
Je ne sais pas si c’est partout pareil : si c’est pour détendre ou si c’est parce que je suis un étranger mais là, super accueil des infirmières, elles déconnent et se marrent. Moi un peu moins !
Branchement des appareils.
• 20 h 02, oui j’ai la pendule juste en face de moi quand je me tourne pour présenter mes fesses et recevoir ma péridurale dans le bas du dos.
Je ne sens plus mes jambes (c’est le but en même temps), elles tirent le rideau, et l’opération commence.
Une heure plus tard je sors et je rejoins une salle de repos pour encore une heure.
• 22 h 30 je remonte dans ma chambre avec comme consigne de ne pas essayer de me redresser avant 2 h 00 du mat.
J’essaye de dormir mais c’est impossible, tous les quarts d’heure une infirmière viens me voir et vérifie les niveaux. Un truc de fou !
• A 2 h 30 j’arrive à bouger ma jambe droite, pour le reste, nada. Je sombre enfin dans les bras de Morphée.
Réveil
• 6 h 00 ma nurse vient prendre la commande pour mon petit dej. Puis ajouter l’anti douleur et les antibios dans ma perf.
• 7 h 00 deux infirmières viennent faire ma toilette. Grand moment de voyage !
• 9 h 00 mes pancakes arrivent.
• 10 h 00 le chirurgien viens me voir et m’explique que tout c’est bien passé. J’ai droit à la photo de mon pied gauche désossé et tout de suite il m’explique que la thèse de l’infection est écartée. Il reste la fracture de stress ou la Tuberculose.
• 11 h 00 je vais faire un petit tour au premier étage en fauteuil roulant pour enlever et refaire le pansement de mon pied.
• 11 h 30 c’est au service de rééducation que j’ai rendez-vous. Ils doivent m’apprendre à marcher avec des béquilles.
Retour dans ma chambre avec la chaussure de robocop . Le balai des infirmières reprend avec perf d’antibiotique, anti douleur, température, pression…
Je dois rester encore une nuit, c’est long !!!
Après m’avoir emballé le pied dans du plastique, je peux enfin prendre une douche. Puis mon repas du soir arrive. Même si je choisis à la carte de l’hôpital, ce n’est quand même pas terrible !
Derniers contrôles et extinction des feux.
Réveil à 6 h 00 du mat, je ne sais pas pourquoi elles viennent si tôt en plus elles n’apportent même pas les croissants !
La sortie
Enfin à 11 h 00, briefing du chirurgien et je signe mes papiers pour sortir. Rendez-vous dans deux semaines.
Finalement, les hôpitaux sont plutôt pas mal en Thaïlande. On est bien traité.
Mais étant donné que je n’ai jamais été hospitalisé en France je ne peux donc pas vraiment comparer.
Ce n’est peut-être pas très clair, mais l’opération était pour faire un prélèvement pour confirmer qu’il ne s”agissait pas d’une infection. Au passage, ce n’est pas moi pigeon vu que la demande a été faite par l’assurance et non par moi . Le chirurgien thaï n’a fait qu’appliquer la procédure et je l’en remercie. Ce n’est pas comme en France ou tout le monde se fout de tout. ( je préfère avoir été opéré là-bas plutot que dans certains hôpitaux français ). Merci pour ton commentaire.
j’ai un peu l’impression que personne n’a trouvè ton probleme , et que le 1er medecin a ete honnete en le reconnaissant, pourquoi t’avoir ouvert le pied si rien n’y a ete fait!
a part souffrir pour rien et risquer une grosse infection a l’etranger…..
ah si tu as fait marcher l’economie locale en tant que pigeon on dirais, desolè pour toi .