Comment franchir Torugart Pass

col de torugart

Passer le col de Torugart  (Torugart pass)

Info perso d’avril 2019

Pour commencer, gardez à l’esprit que Torugart Pass est une des frontières les plus surveillée du monde et que depuis 2014 la sécurité y a été renforcée.
Ne comptez pas voyager en passant à travers les mailles du filet, elles sont trop serrées !

Selon le côté d’où vous arrivez il vous faudra passer par une agence de voyage chinoise ou kirghize.
Pour ma part, venant du Kirghizistan, c’est avec Kubat travel agency , que je vais voyager vu que CBT n’a pas été capable de finaliser ma demande.

Coté kirghize 100$ le voyage, plus coté chinois 350 $. C’est très cher et est-ce que le prix est justifié ?     

Même avec toute la paperasse que cela demande ?

Si vous devez changer vos derniers soum, faites le a Naryn . Il y a soit disant des changeurs à la sauvette de l’autre côté, mais comme on arrive tard ils ne sont plus là. Après aucune banque ne vous les changera.

Partir tot

Il faut partir de bonne heure pour compter être devant la grille de Torugart Pass à son ouverture par les chinois à 9 h 30.
De Naryn il faut compter 1 h 30 de route jusqu’au premier check point de l’armée kirghize, puis une grosse demi-heure pour arriver à l’immigration ou se passe très bien. C’est après que ça se complique.
A peu près encore 7 km de no man’s land pour voir les barrières chinoises.

Si votre correspondant chinois a pu passer rapidement, ce qui n’est pas du tout sûr, la valse des contrôles pourra  commencer.
Dans le cas où il aurait du retard, sachez que la frontière ferme à 11 h 30 et ne rouvre qu’entre 14 h et 15 h (il faut attendre que la police revienne de sa pause déjeuner dans la vallée). Donc prévoir quelque chose à manger et à boire car il n’y a rien ici. Pas un troquet, pas une mobylette comme aurait dit Coluche.

                   Passage ” en Chine ”

de l'autre coté col de Torugart pass
Coté chinois

Quatre km plus loin, le premier contrôle chinois d’une longue série. Là c’est celui de la sécurité :
Portique de détection, scanne des bagages, des humains, des véhicules, des téléphones. Vérification des papiers, des appareils photos, des ordis, bref de tout !

Après, il faut franchir une zone tampon de plus de 100 km, jalonnée de contrôles de police, jusqu’à l’immigration.
Pour le contrôle ”médical”, on s’arrête avec ses bagages sous un gros portique, et on doit être bombardé d’ondes quelconques !
Ensuite les bagages sont passés au scanner. Prises d’empreintes digitales et reconnaissance faciale. Coup de tampon, vous êtes officiellement en Chine. Mais ce n’est pas fini. Il faut encore allez se faire enregistrer à la police locale pour pouvoir prendre enfin la route de Kashgar.

Au total, 17 contrôles de passeport et 12 heures de ”voyage”.



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