Le col de Torugart

La route pour le col de Torugart. Fin du Roadtrip kirghiz

Col de Torugart dans la neige

Le col de Torugart fait parti des points de frontières les plus compliquées à passer. Située à 3752 m d’altitude son franchissement nécessite d’être pris en charge par deux agences de voyage.

Le voyage pour passer le col de Torugart débute ce matin à 6 h 30 en laissant Naryn derrière nous. En chemin la neige commence à apparaitre. Après 1 h 30 de route nous arrivons au premier checkpoint militaire. Encore quelques km et l’immigration kirghize me colle le tampon de sortie sur mon passeport. Tout le monde me serre la main comme si on était pote !

Je ne suis nulle part. Nous roulons 7 km environ pour arriver devant les grilles de la frontière chinoise qui ne sont pas encore ouvertes.
9 h 30 la porte s’ouvre mais il nous faut encore attendre notre correspondant chinois avec la paperasse nécessaire à mon passage. Comme un échange de prisonnier. 11 h 30 la grille se referme à nouveau. Pause déjeuner. Toujours aucun signe du chinois.

arrivee devant la grille col de Torugart

Debut des controles

14 h 20 les grilles s’ouvrent à nouveau et mon guide est là. Encore 5 km jusqu’au premier contrôle de police. C’est du sérieux. Mes bagages passent au scanner, puis c’est mon tour. Ensuite contrôle des photos de mon appareil, scanne de mon téléphone puis pour finir inspection de mes vidéos et photos sur mon ordinateur portable. Tout est en règle. On poursuit. Il s’agit maintenant de traverser une zone tampon d’une centaine de kilomètres.

Zone tampon

La zone entre le contrôle de sécurité et l’immigration, est parsemée de village et de baraquements militaires. Tous ses petits villages se ressemblent. Il s’agit de regroupement de population éparse, kirghizes, chinois, dans le but de faciliter l’accès a l’eau et l’électricité. Discours officiel !
Les bornes kilométriques de ce désert de cailloux et de poussière semblent avoir été remplacées par des caméras. En effet on en croise tout au long de la route à intervalles réguliers. Plus souvent que des humains. J’entre donc dans une des régions les plus surveillée du monde, et je ne suis pas au bout de mes peines.

Arrivée en Chine

Je ne suis toujours pas officiellement autorisé à voyager en Chine. Quelques contrôles en chemin, puis arrive l’immigration. D’abord on me scanne avec mes bagages sur le dos, pour la quarantaine, puis mes bagages seuls et enfin mes empreintes digitales. Cette fois je suis en Chine, j’ai mon tampon, un sourire et un Welcome in China !
Encore une visite chez la police locale pour mon permis de je ne sais quoi et mon roadtrip peut reprendre pour Kashgar.
Au total 12 heures de voyage et 17 contrôles de passeport plus tard, le col de Torugart franchit, j’arrive enfin à destination en ayant perdu 2 h au passage. Il n’y a qu’un seul fuseau horaire officiel en Chine, celui de Beijing.

de l'autre coté col de Torugart pass

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